Colloque international de l’AFELSH 2016
Colloque international de l’AFELSH 2016
Dates : 5 au 8 octobre 2016
Lieu : Montréal
Comité organisateur :
Pour l’AFELSH : Louise Poissant, secrétaire générale de l’AFELSH et Directrice scientifique du FRQSC et Louis Gerrekens, président par interim de l’AFELSH
Pour l’Université du Québec à Montréal : Jean-Christian Pleau, Doyen de la Faculté des arts Pour l’Université de Montréal : Frédéric Bouchard, vice-recteur associé à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation
Thème : Politique plurilingue des facultés francophones : adhésion ou rejet
Les facultés francophones de Sciences humaines, philosophie, art, langues et lettres se déploient dans des contextes linguistiques très diversifiés. Si, dans plusieurs pays, le français est la ou l’une des langues officielles, dans de nombreuses contrées ou régions il est en concurrence avec des parlers régionaux, des langues nationales voire internationales plus ou moins fortes et, même s’il reste la langue d’enseignement universitaire, il se trouve parfois marginalisé. Le français est aussi menacé dans certains pays par l’anglais qui semble prendre une place de plus en plus grande dans les cursus universitaires et dans le monde de l’édition savante.
Le colloque de l’AFELSH se propose d’examiner diverses situations, les stratégies et les réponses que les facultés font aux différentes configurations et aux défis qu’elles rencontrent. Comment exploitent-elles les situations de plurilinguisme? Les encouragent-elles, hiérarchisent-elles les langues? Favorisent-elles le plurilinguisme, actif ou passif, des apprenants? Par quels moyens? Les réseaux francophones ont-ils un rôle à jouer? Si oui, selon quels critères et dans quels buts? Quelle est la place des parlers locaux et éventuellement du français dans l’enseignement? Conformément à son objectif, l’AFELSH demande qu’une place toute particulière soit octroyée à l’analyse de l’évolution future de la place du français dans les facultés. Celui-ci risque-t-il une marginalisation dans certains contextes? Quel est l’avenir du français à l’université?